Etude réalisée par Anissa D’Ortenzio

La médecine et plus largement, le champ de la santé, sont des domaines révélateurs par excellence des mécanismes patriarcaux. N’est-ce pas la médecine qui est censée soigner nos corps blessés et nous rétablir ? Il suffit de décortiquer l’histoire de la médecine occidentale depuis ses balbutiements pour comprendre que cette dernière n’est pas neutre et que les femmes sont loin d’y avoir eu une place de choix. Pire encore, cette médecine développée par et pour les hommes a encore aujourd’hui des incidences souvent dramatiques sur la santé des femmes. Le combat contre une médecine trop paternaliste n’est pas fini. Il est temps de faire bouger les lignes en prenant conscience tout d’abord des réalités vécues par les femmes. La surmédicalisation de ces dernières en est un exemple concret.

En tant que mouvement féministe actif notamment dans les domaines de la santé et des violences faites aux femmes et du sexisme ordinaire, les Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS) estiment nécessaire d’accorder un temps de réflexion à la question spécifique de la surmédicalisation qui peut concerner toutes les femmes. Quel que soit son parcours de vie, chaque citoyenne peut, à un moment ou à un autre de sa vie, être confrontée à une forme de surmédicalisation de son existence.

D’Ortenzio Anissa, « Une médecine sexiste ? Le cas de la surmédicalisation des femmes », Etude FPS, 2020, https://www.soralia.be/2020/12/28/etude-2020-une-medecine-sexiste-le-cas-de-la-surmedicalisation-des-femmes/