Les petits colibris, ce sont ces citoyen·ne·s qui tentent d’apporter leur contribution, petite ou grande, à l’environnement. Projets d’information, quartiers durables et écoquartiers, coopératives, agriculture locale… Focus sur quelques-unes de ces initiatives.

S’informer pour commencer

Tou·te·s les citoyen·ne∙s ne sont pas sensibilisé·e∙s aux questions environnementales, écologiques, climatiques. Beaucoup ne savent pas par où commencer… C’est à ce moment que les projets d’information sur ces sujets, tels que Guérilleuses, prennent tout leur sens.

Guérilleuses, c’est le projet de cinq étudiantes de l’IHECS (Bruxelles) qui consiste en une série de huit dépliants abordant la question de l’écoféminisme. Portes d’entrée et sources de réflexions sur les enjeux et missions écoféministes, ce projet donne une voix à des autrices·teurs, militant·e·s et autres actrices·teurs engagé·e·s à travers textes, portraits, récits, poèmes et illustrations… Ce projet informe et aide à comprendre un des enjeux de cette transition vers un nouveau mode de pensée.

Écoquartiers et quartiers durables

Les écoquartiers ont pour objectif de « ramener la nature et la protection de l’environnement au cœur d’un lieu de vie et des préoccupations de ses habitants ». En effet, l’aménagement du territoire peut avoir un impact important dans la lutte contre le réchauffement climatique. Plusieurs initiatives ont été mises en place dans toute la Belgique pour créer des écoquartiers.

En 2008, Bruxelles environnement a lancé l’appel à projets « Quartiers durables citoyens», visant à « soutenir, accompagner et valoriser des initiatives citoyennes collectives et durables à l’échelle des quartiers ». Ces initiatives peuvent prendre plusieurs formes : jardins collectifs, « verdurisation » des rues, projet de mobilité douce… De cet appel à projets, plusieurs quartiers durables sont nés dans la région : Stockel durable, Oasis du centre, Forest Vert , et autres.

Les coopératives

Une coopérative, c’est « construire des alternatives concrètes ensemble ». Il s’agit d’une entreprise qui répond aux besoins de ses membres : la personne est plus importante que le capital. Elle peut concerner toutes sortes d’activités : la production et vente de biens, le financement, l’habitat, les personnes, la gestion de l’énergie, la mise en commun de services… Certaines d’entre elles développent des projets écologiques.

C’est le cas, par exemple, de Vent du Sud . Cette coopérative soutient le développement d’énergies renouvelables, dans le sud de la province du Luxembourg. Ils visent une production locale de l’énergie, faite par et pour les citoyen·ne∙s. Leur but est de soutenir une transition énergétique harmonieuse et d’informer la population sur leur pouvoir de maitriser et d’alléger leur consommation énergétique.

« Ma Ferme », à Enghien, est une coopérative dont l’ambition est de « nourrir le corps et l’esprit de chacun en respectant la planète ». Ce lieu accueille des productrices∙teurs et artisan∙e∙s à « impact environnemental et social positif ». En effet, elles·ils portent notamment une attention particulière à ce que les projets qui s’y installent aient des considérations environnementales, ainsi que des ambitions de préservation et de régénération de la biodiversité et des écosystèmes naturels.

Pauline KiesecomsAutrice ( Stagiaire Soralia)