Les communes sont le premier lieu de vie de la population. Leurs compétences nous concernent toutes et tous : infrastructures, mobilité, logement, accueil extra-scolaire, … Tous ces services publics constituent le premier relais de proximité avec les citoyen·ne·s. Défendre leur accessibilité (tant géographique que financière) et leur qualité est une priorité absolue pour favoriser le vivre-ensemble, la cohésion et la solidarité.
Ce niveau de pouvoir est également celui où peut s’exprimer, de la manière la plus aboutie, une vision de la démocratie fondée sur la participation citoyenne. C’est au niveau local que la majorité des citoyen·ne·s appréhende, dans un premier temps, la politique : tant à travers leurs élu·e·s qu’à travers les commissions qui y sont mises en place ou encore le tissu associatif et culturel qui s’y déploie.
Les communes disposent donc de nombreux leviers concrets pour lutter contre la précarité grandissante de la population et améliorer l’inclusivité de chacun·e dans notre société. C’est pourquoi, à l’approche du 13 octobre 2024, Soralia, en tant qu’association féministe de gauche mutualiste, identifie dans cette note toute une série de revendications, qui émanent du terrain, à porter dans nos instances communales :
- Pour des communes qui prennent en compte les questions de genre
- Pour des communes qui s’attaquent aux inégalités et renforcent la participation citoyenne
- Pour des communes qui garantissent l’accès à une vie digne pour tout·e·s
- Pour des communes qui assurent des services de proximité et une mobilité attractive
- Pour des communes qui proposent des structures scolaires et d’accueil de qualité pour tout·e·s
- Pour des communes qui luttent contre toutes les formes de violences faites aux femmes
- Pour des communes qui s’engagent à accueillir dignement les personnes en situation de migration
- Pour des communes écoresponsables