Analyse rédigée par Mathilde Largepret, rédactrice externe.
Et si les liens les plus étroits que l’on créait au cours de sa vie n’étaient pas forcément ceux du sang ? La famille traditionnelle devient petit à petit un modèle parmi d’autres notamment dans la communauté LGBTQIA+. Construire des relations de confiance avec des gens qui ont des vécus similaires et partager de la solidarité dans un cadre où l’on se sent en sécurité, c’est ce que peut apporter la famille choisie.
Ce projet vient d’une recherche de soutien et de compréhension de la part de ses pairs qui n’est pas comblée par la famille d’origine, n’arrivant pas toujours à jouer son rôle de support affectif et matériel. Elle est globalement composée d’ami∙e∙s mais aussi de partenaires (et enfants s’il y a), ex-partenaires, allié∙e∙s de son réseau militant, belle-famille, collègues voire de quelques proches de la famille d’origine. Elle renforce le sentiment de communauté et alimente la culture du care que l’on peut retrouver dans le milieu queer mais comprend également certaines limites. Enfin, elle peut être vitale pour les personnes LGBTQIA+ qui subissent d’autres discriminations en parallèle.
