Analyse réalisée par Amandine Michez
Les Femmes Prévoyantes Socialistes ont souhaité réaliser une analyse en lien avec le contexte migratoire actuel. Notre présente analyse s’axera sur la thématique des violences sexuelles subies par les femmes réfugiées. Ces dernières quittent leur pays actuel en guerre dans l’espoir de trouver un endroit paisible pour se reconstruire.
Si leur situation n’est plus tenable dans leurs pays d’origine et qu’elles voient en leur migration un espoir de reconstruction, elles sont malheureusement confrontées durant leur trajectoire vers l’exil à un certain nombre d’embuches.
Cet exil est accompagné de différents risques : physiques, psychologiques et vitaux.
À ce contexte déjà extrêmement lourd, s’ajoutent les violences physiques et, surtout, sexuelles subies par ces femmes et jeunes filles migrantes.
Que ce soit lors de leur exil, au sein d’une zone de transit ou encore dans les camps de réfugiés situés dans les pays d’accueil, les femmes migrantes sont victimes de violence sexuelle de manière très fréquente.
Dans ce cadre, Amnesty International (2016) a mené une recherche visant à récolter de nombreux témoignages prouvant ces faits. Les femmes ainsi que les jeunes filles exilées interrogées font part des violences, des agressions, de l’exploitation et du harcèlement sexuel qu’elles ont vécus durant les étapes de leur trajet de migration, et que certaines vivent encore sur le territoire européen. Chacune a raconté avoir connu, dans presque tous les pays traversés, des agressions physiques et, en l’occurrence, sexuelles.
Les violences sexuelles subies par les femmes migrantes sont, en très grande majorité, placées sous silence, de manière volontaire (par honte ou peur du jugement) ou involontaire (sous l’effet de la menace). L’explication est que ces violences sont taboues et souvent non prises en considération. « Le dire à qui ? », « En parler me fait trop mal », « J’ai trop honte », « Qui après va vouloir de moi ? », « J’espère oublier », etc. sont autant de phrases répercutées par ces femmes.
Lire l’analyse complète publiée en mai 2016: Analyse2016-Violences-migrations