Analyse réalisée par Liliane Leroy
Rester à la maison pour élever ses enfants, est-ce vraiment un choix de vie libre ou est-ce un choix contraint parce que l’environnement ne permet pas de travailler et en même temps d’être heureux et d’avoir le sentiment que ses enfants sont heureux ? Quelles sont les personnes qui souhaitent ou peuvent se permettre de suspendre ou d’abandonner leur activité professionnelle pour élever un ou des enfants ? D’autres y sont-elles contraintes ? Quel est l’équilibre des rôles parentaux lorsqu’un parent travaille et que l’autre s’occupe des enfants pendant la journée ? Quels sont les risques encourus par les petits enfants lorsqu’ils n’ont d’autre milieu de vie que celui de leur famille ? Est-ce que le choix de ne pas travailler pour élever ses enfants est un choix « Qui ne regarde que la personne, voire la famille concernée » ? Ou bien a-t-il un impact pour l’ensemble de la société et en particulier pour les autres travailleurs ? … Bien des questions peuvent être posées quant à cette option de vie, qui a paru « normale » voire « naturelle » à des générations de femmes issues des classes moyennes et aisées et qui a aussi été pendant longtemps une aspiration pour les femmes des classes laborieuses, un refuge sécurisant pour les femmes les moins qualifiées ou les moins motivées au travail.
Lire l’analyse complète publiée en 2012: Analyse2012-Mere-pere-au-foyer