Analyse réalisée par Noémie Van Erps
Depuis la nuit des temps, l’Histoire n’a eu de cesse de sacraliser la femme enceinte, son corps et l’enfant à naître. Objet de toutes les attentions et préoccupations, la grossesse fascine. Cette fascination se retrouve décuplée lorsqu’elle implique, par exemple, des personnalités médiatiques (tel que le prouve le déferlement d’actualités autour de Kate Middleton), lorsqu’elle revêt un caractère « exceptionnel » (grossesses multiples spectaculaires) ou lorsqu’elle bouleverse les conventions établies, comme dans le cas des grossesses adolescentes. Si la grossesse chez la femme adulte est un statut envié et valorisé, il en est autrement lorsqu’on est mineure et qu’on est enceinte. Plus tout à fait enfant mais encore loin d’être adulte, les adolescents sont perçus comme immatures et déconnectés des réalités de vie des grands. Leur sexualité, si elle n’est pas tout simplement niée (ce sont encore des enfants voyons !), est à l’inverse considérée comme totalement débridée. D’aucuns considèrent dès lors qu’être enceinte durant l’adolescence ne peut être – n’ayons pas peur des mots- qu’une erreur. La faute à qui ou plutôt à quoi ? A une contraception défaillante et une information incomplète bien sûr ! Si cette affirmation est correcte pour un certain nombre de jeunes, elle n’est toutefois pas complète et fait fi de tout un tas d’autres facteurs qui peuvent expliquer les grossesses adolescentes. Quels sont-ils ? Quelles sont les spécificités des grossesses adolescentes ?
Lire l’analyse complète publiée en 2012: Analyse2012-Ados-et-parents