Analyse réalisée par Françoise Claude
Dans tous les lieux de pouvoir et de décision, les femmes sont moins présentes que les hommes. Pouvoir politique, économique, syndical, culturel, entreprises et services publics, la règle est constante. Et la commune ne fait pas exception, bien sûr.
De plus, dans les communes, quand les femmes accèdent à des postes à responsabilités, c’est généralement dans des fonctions très « genrées », c’est-à-dire dans des domaines qui relèvent traditionnellement de leurs rôles sociaux : la santé, l’enseignement, l’aide sociale…, tandis que les hommes continuent de s’occuper des travaux de voirie et du budget. Ce n’est pas toujours le cas à d’autres niveaux de pouvoir, même si la parité n’est atteinte nulle part : cinq femmes sur treize au Gouvernement fédéral, et dans des domaines généraux : Emploi, Intérieur, Justice, et la très stratégique Sécurité sociale. Par contre, le Gouvernement wallon est le plus macho : une seule femme sur huit, compétente pour l’Action sociale, la Santé et l’Egalité des chances… Une seule femme, c’est-à-dire le strict minimum légal, puisque depuis 2002 la loi exige la présence des deux sexes dans tous les exécutifs fédéral, communautaires et régionaux.
Lire l’analyse complète publiée en 2012: Analyse2012-parite-elections-communales