Analyse réalisée par Laura Dufey
Le travestisme a été le premier et longtemps le seul terme désignant un trouble de l’identité sexuelle repris dans le DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), depuis sa première version en 1952 et encore aujourd’hui, dans la version de 2000 du DSM IV-TR. Dans cette dernière, tout un chapitre est également dédié aux troubles de l’identité sexuelle. Le travestisme, lui, est nommé « travestisme fétichiste » et se retrouve dans le chapitre des paraphilies, entre le sadisme sexuel et le voyeurisme. Mais est-ce si grave que cela docteur ? Rappelons que c’est seulement en 1980, dans le DSM III, que l’homosexualité n’a plus été officiellement reconnue comme trouble mental. Comme quoi, tout le monde peut se tromper. Le phénomène de transsexualité peut faire peur. Il est d’ailleurs très mal représenté dans les médias qui mettent en lumière une frange non-représentative de la communauté transsexuelle. Cela ne fait évidemment pas avancer les choses ni changer les mentalités. Notre société paraît inexorablement binaire, fermée et étroite dans sa vision du genre. Elle a sans cesse besoin de classifier les gens, de les mettre dans des cases bien distinctes et surtout, de les empêcher d’en sortir. Après l’explication de quelques concepts clés pour mieux comprendre ce phénomène, nous aborderons les difficultés majeures que peuvent rencontrer les personnes de genre variant.
Lire l’analyse complète publiée en 2012: Analyse2012-Transgenderisme-et-discriminations