Analyse réalisée par Noémie Van Erps
Actuellement, plus personne ne semble nier que les droits sexuels font partie intégrante des droits humains. Ces droits sexuels sont notamment basés sur le respect, la liberté, l’égalité et la dignité. Chacun-e d’entre nous peut prétendre au respect de ses droits. Mais qu’en est-il lorsqu’on est en situation de handicap ?
Si depuis peu la sexualité des personnes handicapées est devenue moins taboue, elle soulève par contre de multiples interrogations. Les difficultés et « manques » en matière de vie affective et sexuelle pour ce public sont encore nombreux et solides: comment rencontrer quelqu’un lorsqu’on est dépendant de ses parents ou soumis à un règlement de vie au sein d’une institution ? Comment envisager une vie sexuelle lorsque le handicap impose la présence d’un tiers ? Comment avoir des moments d’intimité lorsqu’on vit en chambre double ? Politiciens, professionnels du handicap, entourage proche, personnes handicapées elles-mêmes se penchent sur ces questions. Si de nombreuses réponses sont apportées (pas toujours satisfaisantes pour certains), l’une d’entre elles retient toutes les attentions: l’assistance sexuelle. Solution parfaite pour les uns, porte ouverte vers la légalisation de la prostitution pour les autres, l’assistance sexuelle fait plus que jamais débat. Elle divise.
Jusqu’où peut-on aller au nom des droits sexuels ? L’instauration d’un service tel que l’assistance sexuelle met-elle à mal certaines valeurs fondamentales ?
Lire l’analyse complète publiée en 2013: Analyse2013-assistance-sexuelle