Analyse réalisée par Laura Dufey
La santé des femmes et l’accessibilité financière aux soins a toujours été une priorité pour les Femmes prévoyantes socialistes (FPS). La question de la contraception, véritable symbole de la libération de la femme, est une thématique récurrente sur laquelle travaillent Soralia et sa Fédération de centres de planning familial (FCPF-FPS).
La contraception féminine, c’est la possibilité pour la femme de distinguer sexualité et reproduction. Cela permet de contrôler sa fécondité et donc d’apporter liberté et choix, qui font partie d’un sentiment de bien-être, pris en considération par l’OMS dans sa définition de la santé. Au-delà de cette fonction première, les femmes trouvent d’autres avantages aux moyens contraceptifs : régulation du cycle menstruel, réduction du stress de tomber enceinte, amélioration de la qualité de vie… (La Mutualité socialiste, 2010).
Pourtant, malgré les interventions de l’Etat et des mutuelles, la contraception a toujours un coût pour les femmes en Belgique. Elle reste également, dans la plupart des cas, assumée financièrement par les femmes uniquement (Lalman, 2010). Or, « les femmes sont davantage confrontées à la précarité que les hommes ». Une double responsabilité pèse sur ces dernières, qui sont garantes de la contraception dans le couple et qui, en plus, payent l’addition.
Dans cette analyse, nous poserons un regard sur l’importance du corps médical dans le choix contraceptif des femmes mais aussi sur l’information qu’elles reçoivent (ou pas) sur la contraception. Nous nous pencherons ensuite sur les spécificités des choix contraceptif selon le statut socio-économique des femmes et des filles tant hier qu’aujourd’hui. Enfin, nous aborderons l’accessibilité financière à la contraception aujourd’hui en Belgique avant de terminer par une réflexion sur l’amélioration de celle-ci.
Lire l’analyse complète publiée en 2013: Analyse2013-FemmesEtContraception