Analyse réalisée par Liliane Leroy
Il est des victimes qui peuvent facilement exprimer leurs déboires publiquement. Par exemple, lors de catastrophes ou d’actes d’agression (non humiliants). Dans cette circonstance, elles peuvent même accepter que les médias relayent leurs témoignages. Tout le monde se prend d’empathie pour eux, voire se mobilise pour leur venir en aide par des dons, des actes de solidarité.
Dans d’autres circonstances telles les agressions sexuelles, les victimes se cachent, voire se taisent.
Pourquoi y a-t-il des victimes qui se confient, certaines d’être réconfortées, voire prise en charge, alors que d’autres ont peur de parler ?
Quelles sont ces victimes qui restent dans le silence ? Il peut s’agir de personnes qui sont les victimes de violence de la part de leur partenaire ou leurs enfants, des victimes de viol, de harcèlement sur le lieu de travail ou encore pour les plus jeunes, cela peut se passer à l’école et être amplifié sur les réseaux sociaux.
Le point commun entre ces différents traumatismes ? C’est leur estime de soi qui est mise à mal. Elles éprouvent de la honte et cette honte peut éclairer leur silence.
Lire l’analyse complète publiée en 2013: Analyse2013-silence-des-victimes