Analyse réalisée par Sarah Hibo
« Les pauvres mangent mal », peut-on lire et entendre un peu partout. La multiplication des messages de santé publique et autres plans d’action nutrition-santé visant à faire adopter à tous (et surtout « aux pauvres », puisque c’est eux qui mangent mal !) une alimentation équilibrée ne semble pas y changer grand-chose…
Dans cette analyse, nous tenterons donc de voir comment se passe la consommation alimentaire, quelle influence ont les groupes sociaux sur cette dernière, pourquoi les individus se sentent concernés ou non par les messages de santé publique et nous terminerons par quelques pistes d’action.
Solidaris-Mutualité Socialiste, en partenariat avec Le Soir et la RTBF, a réalisé, fin 2013, en enquête visant à savoir comment le consommateur-mangeur perçoit l’offre de produits alimentaires ? Quels sont ses choix ? Dans quelle mesure se sent-il concerné par les messages de santé publique ? Comment évalue-t-il l’impact de son alimentation sur sa santé et l’environnement ?
Les résultats de ce quatrième Thermomètre Solidaris-RTBF-Le Soir, montrent (notamment) que ce sont avant tout les personnes avec les revenus les plus bas et les moins scolarisées qui se sentent les plus démunies face à l’immensité de l’offre alimentaire (et à la publicité) -qui incite à consommer/manger beaucoup- et aux messages de santé -qui annoncent que manger est potentiellement dangereux.
Lire l’analyse complète publiée en 2013: Analyse2013-alimentation-inegalite