Par Julie Harlet
47 000 femmes décèdent chaque année dans le monde des suites d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions, d’autres sont mutilées à vie.
Pour les plus riches, il y aura toujours un pays voisin qui acceptera de les recevoir et de pratiquer une IVG médicalement sûre si le cadre légal le permet où un professionnel local qui acceptera de procéder à un avortement dans de bonnes conditions mais à un certain prix.Celles qui n’ont pas les moyens financiers ou qui ne reçoivent pas le soutien nécessaire ont recours à un réseau clandestin où sera pratiqué un avortement insécurisé. Elles subissent des techniques dangereuses pour leur santé (parfois barbares), émotionnellement stressantes car la procédure est illégale et garderont des séquelles physiques et/ou psychologiques.
Certaines d’entre-elles en meurent. D’autres encore poursuivent une grossesse contre leur gré et mettent au monde un enfant non-désiré.
A l’heure de la télémédecine, certaines femmes interdites d’IVG choisissent de faire appel à des réseaux féministes, à des associations, à des plateformes en ligne pour obtenir des pilules abortives. Elles avortent chez elles, seules ou accompagnées, en utilisant une technique médicalement sûre mais illégale…
Lire l’analyse complète publiée en 2014 : Analyse2014-Femmes-interdites-IVG