Analyse réalisée par Ghislaine Julémont
Au moment du passage vers les entités fédérées de la compétence des allocations familiales, le débat est lancé sur l’opportunité d’un système d’allocation forfaitaire (selon le slogan « un enfant = un enfant »), assortie ou non d’un supplément lié à la situation économique des familles.
Une comparaison des scenarios liés à ce nouveau système avec le régime existant s’impose si l’on veut que la réforme des allocations familiales, en projet dans les deux Régions de la Fédération Wallonie-Bruxelles, soit synonyme de progrès social pour toutes les familles et, tout particulièrement, pour les plus vulnérables d’entre elles.
Montants perçus selon le nombre d’enfants
Dans leur programme de politique familiale, Soralia se sont bien gardées d’avancer des montants pour l’allocation forfaitaire de base et les suppléments qu’elles proposaient de maintenir, laissant ainsi le soin aux gouvernements des Régions de les déterminer dans le cadre d’une politique familiale progressiste qui ne porterait pas atteinte au pouvoir d’achat des familles.
La comparaison entre les montants perçus par les familles selon le nombre d’enfants dans le régime actuel et :
- en premier lieu, dans un régime de montants forfaitaires proposés par la Ligue des familles (+/- 160 € repris sur son site, 180 € dans ses dernières déclarations publiques) ;
- en second lieu, dans un régime d’allocation forfaitaire assortie d’un supplément forfaitaire (50 €) pour les groupes à risque, également proposé initialement par la Ligue des familles ; livre des résultats intéressants. Ceux-ci devraient permettre de dessiner la configuration que devrait prendre un nouveau régime d’allocation forfaitaire si l’on veut éviter des dégâts sociaux.
Lire l’analyse complète publiée en 2014 : Analyse2014-allocation-familiale-part2