Analyse réalisée par Eloïse Malcourant
La Défense belge compte 7,7% de femmes. Un pourcentage qui est en baisse. En effet, selon les chiffres du ministère de la Défense, au 1er janvier 2013, l’armée belge comptait 2356 femmes, contre 2659 deux ans plus tôt. Notons également que même si le nombre de femmes parvenant à atteindre les fonctions les plus hautes à la Défense a augmenté, les postes d’importance reviennent encore majoritairement aux hommes. Ce n’est qu’en 2012, qu’une femme fut nommée pour la première fois au grade de général à deux étoiles. Et, en août 2014, on dénombrait seulement deux généraux de sexe féminin sur 24 au sein de l’armée belge.
Ces femmes ne choisissent pas de rentrer à l’armée pour révolutionner un monde qui appartient majoritairement aux hommes. Cependant, elles sont tout de même 2356 sur plus de 32000 militaires à avoir décidé de s’imposer dans un milieu dominé par les hommes, dans un monde masculin empreint encore d’un certain machisme.
Pour ces femmes, s’affirmer dans le milieu de la Défense n’est pas toujours chose aisée et relève parfois du parcours du combattant. Après avoir été à la rencontre de neuf femmes militaires, une sociologue de l’Ecole Royale Militaire (ERM) et quatre étudiantes en dernière année à l’ERM, nous tenterons de faire part au sein de cette analyse des obstacles qu’elles ont dû surmonter lors de leur intégration à la Défense mais aussi des difficultés auxquelles elles sont confrontées dans leur quotidien. Nous aborderons également les plus-values que les femmes peuvent apporter à l’armée belge dans le contexte actuel.
Etant donné que cette analyse demande l’utilisation d’un vocabulaire propre à l’armée, un lexique est proposé à la fin du document. Les mots mentionnés d’un astérisque(*) sont donc expliqués au sein de ce lexique.
Lire l’analyse complète publiée en 2014 : Analyse2014-armee-belge