Analyse réalisée par Eloïse Malcourant
La parité entre les hommes et les femmes dans le milieu du journalisme n’existe pas. En effet, à l’heure actuelle, les journalistes de sexe masculin sont davantage représentés au sein de la profession que les journalistes de sexe féminin. Selon l’Association des Journalistes Professionnels (AJP), en 2013, seulement 32% des effectifs des journalistes en Belgique étaient des femmes. Notons que ce pourcentage contraste avec le fait que les étudiantes en journalisme sont majoritaires par rapport aux étudiants masculins. Ainsi, entre 1992 et 2002, les femmes représentaient en moyenne 61,7% des diplômés en journalisme en Belgique.
Cette sous-représentation des femmes dans le milieu du journalisme s’avère d’autant plus présente lorsque nous prenons en considération le journalisme sportif. Dès lors, suite à ces constats, de nombreuses questions se posent : Qu’en est-il de la féminisation du journalisme ? Qu’implique le fait d’être une femme journaliste dans le monde du sport masculin ? Les femmes journalistes sportives rencontrent-elles des difficultés à s’imposer auprès des sportifs masculins ? Ces journalistes sportives cachent-elles leur féminité ? Doivent-elles montrer une certaine neutralité par rapport à leur genre afin d’être acceptées par les sportifs ? Au sein de cette analyse basée sur un mémoire intitulé « Comment les journalistes sportives belges francophones vivent-elles leurs interactions avec les sportifs masculins ? », nous tenterons de répondre à ces interrogations. Ajoutons qu’afin de réaliser ce mémoire, son auteure a rencontré cinq journalistes sportives belges francophones et a recueilli leurs témoignages.
Lire l’analyse complète publiée en 2014 : Analyse2014-femmes-journalistes-sportives