Analyse réalisée par Françoise Claude
Ou l’autorisation tacite de violer
La plupart des cultures humaines développées au cours des siècles et autour de la planète, ont participé et participent encore d’une forme de « culture du viol », c’est-à-dire qu’on y pratique l’occultation, l’indulgence, la promotion voire l’obligation rituelle du viol. Notre époque et notre culture n’y échappent pas.
De la Bible au Coran, de l’Antiquité gréco-romaine à l’Histoire récente, des contes de fées aux récits de guerre, du cinéma à la littérature contemporaine, de la publicité aux BD, les scènes de viol (qui ne disent pas toujours leur nom) foisonnent au sein même de nos références culturelles les plus fondatrices. Les réponses (ou l’absence de réponse) des institutions judiciaires et policières ne font que renforcer ce constat.
Pourtant, quelques sociétés dans toutes les parties du monde ne connaissent pas le viol… Ce ne serait donc pas une manifestation inévitable de la virilité, comme beaucoup le croient ? Qui l’eût cru !
Lire l’analyse complète publiée en mars 2015 : Analyse2015-culture-du-viol