Analyse réalisée par Françoise Claude
Quelques exemples de cailloux dans les chaussures des travailleuses et travailleurs
On diminue l’indemnisation des chômeuses-eurs, on les désigne comme fraudeuses-eurs, on exige d’elles/eux de constituer des dossiers kafkaïens et culpabilisants, pour un peu on les rendrait responsables de la crise, du trou de la Sécurité sociale, de tous les dysfonctionnement de notre société ultra-libérale. De plus en plus, le même état d’esprit vise les (pré-)pensionné-e-s, les travailleuses/eurs à temps partiel, les bénéficiaires du RIS (revenu d’intégration sociale, délivré par les CPAS). Tout le monde sait bien, pourtant, que les offres d’emploi sont bien moins nombreuses que les demandeuses/eurs, et que cette pénurie touche tou-te-s les chômeuses/eurs.
Mais ce n’est pas seulement cela qui rend impossible à certain-e-s de trouver/garder leur emploi. Certaines victimes du manque d’emplois subissent en plus des discriminations, en principe interdites par la loi, mais encore bien présentes, et même fréquentes. Elles peuvent émaner soit des employeurs (ou parfois des collègues), soit des pouvoirs publics eux-mêmes, comme dans le cas du statut de chômeuse/eur cohabitant-e, qui octroie des allocations différentes selon le mode de vie privée des personnes.
Vous trouverez dans cette analyse quelques personnages représentatifs de ces différentes discriminations.
Lire l’analyse complète publiée en juillet 2015 : Analyse2015-emploi