Analyse Réalisée par Julie gillet
Comme nous l’expliquions dans notre précédente analyse, « Pourquoi il est urgent de réduire collectivement notre temps de travail », aujourd’hui, en Belgique, l’on peut observer d’une part un chômage structurel important, avec plus d’un million de personnes sans emploi, et d’autre part, une hausse des emplois temporaires, sous-payés ou à temps partiel, ainsi qu’une augmentation massive du stress au travail. Il apparaît clairement que les politiques néolibérales à l’oeuvre dans notre pays depuis trente ans, visant à « accroître la compétitivité des entreprises », ont atteint leurs limites. Elles ont démontré à maintes reprises leur incapacité à apporter des réponses satisfaisantes aux crises économiques et sociales qui traversent notre pays. Pour sortir de cette impasse, il est nécessaire de réfléchir à une meilleure répartition des richesses produites collectivement. La réduction collective du temps de travail (RCTT), sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, s’inscrit pleinement dans cette logique.
Dans cette analyse, nous aborderons la réduction collective du temps de travail plus spécifiquement sous l’angle du genre. En effet, nous le verrons, un resserrement des durées travaillées par les hommes et les femmes autour d’une durée de travail standard à temps plein plus courte apparaît comme un levier essentiel pour lutter contre les discriminations faites aux femmes sur le marché de l’emploi, pour favoriser l’investissement des pères dans la sphère familiale et pour tendre vers une société égalitaire et progressiste, où chacun-e est libre de ses choix de vie.
Lire l’analyse complète publiée en novembre 2017: Analyse2017-RCTT-approche-genree