Analyse réalisée par Julie Gillet
Le 19 décembre 2017, les Femmes Prévoyantes Socialistes se sont jointes au front commun syndical pour dénoncer les dernières attaques du Gouvernement en matière de pensions, suite à la grande réforme entamée depuis 2011. Après le recul de l’âge légal de la pension tout en maintenant le principe d’une carrière complète à 45 ans, la Suédoise s’en prend maintenant aux périodes assimilées. Des mesures qui auront un impact majeur sur les femmes, lorsqu’on sait que la carrière moyenne des femmes est de 36,6 ans, contre 42 ans chez les hommes, et que les périodes assimilées constituent 30 % de la carrière des hommes et 37 % de la carrière des femmes.
Des situations qui ne résultent pas toujours de « choix » de la part des travailleuses, comme l’on tend parfois à nous le faire croire, mais bien des inégalités structurelles qui traversent encore aujourd’hui le marché de l’emploi en Belgique et du poids des stéréotypes qui pèse sur les épaules des unes et des autres. Dans cette analyse, nous nous sommes penchées plus particulièrement sur la problématique du temps partiel, qui constitue, nous le verrons, un des principaux freins à l’égalité entre les femmes et les hommes en ce domaine.
Lire l’analyse complète publiée en décembre 2017 : Analyse2017-Femmes-et-temps-partiel