Analyse réalisée par Pascaline Nuncic
Dans les relations hétérosexuelles, le contrôle des naissances par la contraception devrait concerner les deux partenaires puisque les deux sexes sont nécessaires à la procréation. Cependant, la charge contraceptive demeure principalement sous la responsabilité des femmes. Ceci est en partie lié au fait que très peu de contraceptifs masculins existent comparé aux alternatives féminines. En effet, en Belgique, il n’existe que deux méthodes contraceptives masculines, à savoir le préservatif externe et la vasectomie.
Or, selon une enquête de Solidaris, 40% des hommes belges seraient d’accord d’utiliser la pilule masculine si celle-ci était commercialisée. Mais cela ne semble pas être à l’ordre du jour.
Bien qu’une augmentation du nombre de vasectomies en Belgique a pu être constatée, la quantité d’opérations effectuées reste dérisoire comparé au Canada, au Royaume-Uni ou à la Nouvelle-Zélande. Pourtant, il s’agit de l’une des méthodes de contraception les plus efficaces avec un taux de réussite à plus de 99%. De plus, l’opération en elle-même est peu coûteuse et bénigne (contrairement à la stérilisation féminine). Dès lors, comment cela se fait-il que la vasectomie soit si peu développée en Belgique ?
Lire l’analyse complète publiée en décembre 2018 : Analyse2018-vasectomie