Analyse réalisée par Fanny Colard
« C’est l’histoire d’une femme qui va chez le gynéco… »
Episiotomies abusives et « points du mari », touchers vaginaux et rectaux sur des patientes inconscientes, examens gynécologiques brutaux, mépris du consentement libre et éclairé des patient-e-s, remarques déplacées, lesbo-, bi- et/ou transphobie des professionnel-le-s, etc. – la liste des maltraitances gynécologiques dénoncées en masse ces dernières années est longue.
Nombre de femmes appréhendent une consultation gynécologique, bien souvent assimilée à un « mauvais moment à passer » et pouvant être cause d’embarras. De nombreux éléments participent au fait que beaucoup de femmes peuvent se sentir gênées ou mal à l’aise lors de consultations. Franchir la porte d’un cabinet pour parler de sa vie intime n’est pas quelque chose d’aisé, et que dire du fait de se déshabiller pour exposer ses organes génitaux à un-e gynécologue ? C’est pourquoi la présente analyse se concentrera sur la notion d’intimité lors de suivis gynécologiques de routine.
Lire l’analyse complète publiée en juin 2018 : Analyse 2018-intimite-gynecologique