Analyse réalisée par Fanny Colard
Épisiotomies abusives et « points du mari », touchers vaginaux et rectaux sur des patientes inconscientes, expression abdominale, examens gynécologiques brutaux, mépris du consentement libre et éclairé des patient‑e-s, remarques déplacées, lesbo-, bi- et/ou transphobie des professionnel‑le-s, etc. – la liste des maltraitances gynécologiques et obstétricales dénoncées en masse ces dernières années est longue.
Cette thématique, longtemps restée dans l’ombre, est actuellement de plus en plus médiatisée, tout particulièrement en France. De nombreuses voix s’élèvent pour relater des témoignages et dénoncer des situations concrètes et récurrentes. Le hashtag #PayeTonUtérus notamment, lancé en novembre 2014, continue de susciter une foule de témoignages de femmes dénonçant certaines pratiques et attitudes de praticien-ne-s.
En tant que mouvement féministe actif dans les domaines de la santé et des violences faites aux femmes, les Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS) estiment nécessaire d’accorder un temps de réflexion à cette question spécifique qui concerne toutes les femmes. Quel que soit son parcours de vie, chaque citoyenne peut, à un moment ou à un autre de sa vie, être confrontée à une forme de maltraitance gynécologique et/ou obstétricale.
Cette analyse est consacrée aux maltraitances obstétricales, dans le but de mettre en lumière les divers éléments qui font que, dans certains cas, un accouchement peut être mal vécu par certaines femmes.
Lire l’analyse complète publiée en mars 2019 : Analyse2019 – Violences-obstetricales