Analyse réalisée par Florence Vierendeel
Ratifiée en 2016 par la Belgique, la Convention d’Istanbul requiert, dans son article 25, de rendre obligatoire « la mise en place de centres d’aide d’urgence pour les victimes de viols et de violences sexuelles, appropriés, facilement accessibles et en nombre suffisant, afin de leur dispenser un examen médical et médico‐légal, un soutien lié au traumatisme et des conseils ». En réponse à cette obligation, et dans un contexte politique favorable, un projet-pilote fédéral s’est développé visant à la création de Centres de Prise en charge des victimes de Violences Sexuelles (CPVS).
Quelles missions remplissent ces nouveaux projets ? Comment fonctionnent-ils concrètement ? Quels sont les enjeux qu’ils soulèvent dans un contexte où, en Belgique, la lutte contre les violences faites aux femmes n’est toujours pas optimale ? Afin de répondre à ces questions, Soralia sont parties à la rencontre de Christine Gilles, gynécologue et responsable du Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) de Bruxelles.