Analyse rédigée par Florence Vierendeel
La pauvreté semble, de prime abord, être une notion plutôt limpide… Mais il n’en est rien ! Suite à la crise sanitaire du Covid-19, celle-ci est, indéniablement, en augmentation mais la définir demeure complexe. Souvent traitée statistiquement et/ou sur base de critères internationaux, elle est avant tout déterminée par nos représentations sociales. Or, celles-ci sont parfois parcourues d’idées reçues tenaces tout à fait trompeuses voire néfastes… Cette analyse vise dès lors à les déconstruire. Ce travail est essentiel pour appréhender avec plus de justesse cette problématique et s’y attaquer efficacement. Loin d’être neutre, nous verrons que la pauvreté a de multiples visages: femmes, jeunes, personnes âgées, travailleuses·eurs, etc., qui disposent de droits et méritent le respect. Elle est aussi sexiste et entretenue par le système capitaliste et néolibéral en place, fondé sur la responsabilisation et la culpabilisation des personnes pauvres. Mais cela peut changer !
Un projet de société beaucoup plus juste, où les écarts de richesses sont réduits et où chacun·e peut vivre une vie digne, est tout à fait possible, notamment en instaurant une véritable justice fiscale qui met fin aux privilèges financiers tout à fait scandaleux des 1% de la population, au détriment des 99% restants et qui permet une justice sociale et climatique plus qu’urgente.