Aujourd’hui c’est la journée internationale pour les Droits des femmes, une journée pour rappeler que de nombreux combats restent à mener pour une réelle égalité entre les femmes et les hommes dans le monde entier, mais aussi en Belgique !
Les mesures budgétaires anti-femmes
Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Michel, les mesures creusant les inégalités sociales et ciblant particulièrement les femmes se succèdent : saut d’index, diminution des droits aux allocations de chômage, relèvement de l’âge de la pension. Ces mesures viennent se rajouter à d’autres, défavorables aux plus pauvres d’entre nous comme la réduction du séjour en maternité, l’augmentation du ticket modérateur pour les consultations gynécologiques ou la réduction du séjour en maternité.
Mon corps, mon choix !
Être libre de choisir de poursuivre ou non une grossesse est un droit fondamental des femmes. En Belgique, l’avortement est légal s’il est pratiqué sous certaines conditions. Cet acquis est pourtant régulièrement remis en question par des mouvements conservateurs qui fleurissent un peu partout.
Les Femmes Prévoyantes Socialistes et leur Fédération des Centres de planning familial plaident pour un retrait définitif de l’avortement du Code pénal. Le maintenir dans le Code revient à l’appesantir d’une honte ce qui est incompatible avec un travail nécessaire de déstigmatisation.
La lutte contre les violences
Chaque jour en Belgique, quatre femmes portent plainte pour viol. Ce chiffre aberrant ne reflète pourtant qu’une infime partie du phénomène. Les viols qui ne sont pas dénoncés à la police sont probablement très élevés. Outre le viol, les femmes sont quotidiennement exposées à une multitude d’autres formes de violences, qu’elles soient sexuelles ou pas . Ces dernières années, le phénomène du harcèlement des femmes et des personnes trans dans l’espace public , mais aussi dans l’espace numérique a pris de l’ampleur. En ligne, la violence et le sexisme font rage.
Nous sommes en 2017, et malgré certaines avancées, les droits des femmes sont toujours à la merci des pensées rétrogrades, des attaques néo-capitalistes, des poussées réactionnaires, des pièges misogynes, etc.
Nous sommes le 8 mars, et nous, les Femmes Prévoyantes Socialistes n’avons jamais été aussi solides et prêtes à combattre, dénoncer et lutter contre toutes les formes de la domination masculine afin d’instaurer une réelle égalité ! Pour que nos droits soient respectés.