Rapport de la recherche-action des Femmes Prévoyantes Socialistes et de la Mutualité Socialiste-Solidaris, réalisé par Sarah Hibo
Le cancer du sein constitue chez la femme la première cause de décès par cancer et son traitement est souvent lourd de conséquences, tant physiquement que psychologiquement. Un diagnostic précoce permet dans la majorité des cas un traitement moins agressif et un pronostic plus favorable qu’en cas de prise en charge tardive. Nous disposons de moyens de dépistage intéressants, avant tout la mammographie. La Fédération Wallonie-Bruxelles propose même à toutes les femmes entre 50 et 69 ans de participer gratuitement tous les deux ans à un programme de dépistage systématique, le « Mammotest ».
Les conditions semblent donc réunies pour qu’un maximum de femmes bénéficient d’un suivi régulier et de qualité de la santé de leurs seins. Pourtant, jusqu’à ce jour, environ 40 % des femmes concernées ne participent à aucune forme de dépistage du cancer du sein ! Le mammotest a lui-même bien du mal à s’imposer, malgré sa gratuité, puisqu’il ne convainc que 10% des femmes ! Le dépistage opportuniste, payant, combinant généralement mammographie et échographie, reste le choix le plus largement posé par les femmes qui se font dépister. Non recommandé scientifiquement pour les femmes sans risque particulier, non contrôlé systématiquement, il est inutilement coûteux pour la sécurité sociale.
Lire l’étude complète publiée en 2012 : Etude2012-rapport-ZAP-cancer-du-sein