Etude réalisée par Sarah Hibo
Les femmes et les hommes ne sont pas égaux par rapport à la santé. Si l’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes (en Belgique, 82,8 ans contre 77,2) elles ne vivent pas plus longtemps en bonne santé : après 65,6 ans, tant pour les hommes que pour les femmes, le risque d’être en mauvaise santé augmente. Certaines maladies touchent davantage les femmes (cancer du sein, ostéoporose, troubles alimentaires…) et d’autres leur sont tout à fait spécifiques (cancer du col de l’utérus, endométriose…). Et e rapport à la maladie et les traitements diffèrent que l’on soit homme ou femme.
Ces différences sont liées à la physiologie inhérente au sexe masculin ou féminin mais les conditions de vie ont également une influence importante sur le rapport des hommes et des femmes à la santé.
Parce qu’en tant que mouvement de femmes et mouvement mutuelliste, la santé des femmes nous tient à coeur, nous avons puisé dans les ressources de notre mutualité Solidaris et de ses asbl les Femmes Prévoyantes Socialistes et la Fédération des Centres de Planning Familial des FPS pour recueillir suffisamment de données sur la santé des femmes en Wallonie et nous exprimer sur ces questions en tant qu’acteur social et politique.
Nous avons dressé un état des lieux de la santé et de l’accès aux soins de santé des femmes dans cinq domaines qui les impactent fortement et pour lesquels nous disposions de données :
- report de soins, la contraception
- interruption volontaire de grossesse
- dépistage des cancers du sein et de l’utérus
- consommation d’antidépresseurs.
Cette étude adopte également une perspective socio-économique. Dans cette optique, nous avons notamment consacré une partie de l’étude aux ménages monoparentaux, qui cumulent souvent plusieurs difficultés de cet ordre. Sur base des constats dégagés, nous avons émis des revendications dans le but d’améliorer la santé des femmes, en voici les points principaux.
Lire l’étude complète publiée en 2014 : Etude2014-sante-des-femmes