Etude réalisée par Liliane Leroy
Chaque année, 1 couple sur 7 est concerné par des violences conjugales. 46 % des belges sont ou ont été victimes de violences sexuelles jugées «graves » au cours de leur vie.
Cicatrices souvent invisibles, les violences relationnelles s’invitent dans la consultation médicale, psychologique, sociale ou paramédicale. En effet, les violences engendrent des troubles de la santé, à la fois physique et mentale (épisodes dépressifs, fatigue, agressivité, douleurs chroniques, troubles de la sexualité…).
Si trop souvent les victimes se taisent parce qu’elles ne mettent pas le mot « violence » sur ce qu’elles vivent, il apparaît pourtant qu’une majorité d‘entre elles souhaiteraient que le/la professionnel-le de santé aille à leur rencontre et leur permette de dévoiler les violences dont elles sont la cible.
Une identification précoce des vécus de violences aide à identifier l’origine véritable de symptômes et à agir sur la source du problème, plutôt que de risquer de traiter des symptômes-écran.
Lire l’étude complète publiée en 2014 : Etude2014-Sante-Mentale