Etude rédigée par Anissa D’Ortenzio
Près d’un milliard de personnes souffrent d’un trouble mental dans le monde : qu’importe qui nous sommes, où nous nous trouvons, nous pouvons tou·te·s être touché·e·s au cours de notre vie. Prenons le cas d’un trouble mental courant : la dépression. À elle seule, elle touche plus de 264 millions de personnes dans le monde. La dépression est l’une des principales causes de morbidité et d’invalidité chez les adultes et les adolescent·e·s.
En 2018, la dépression était la maladie ayant le plus grand impact sur la perte de qualité de vie des Belges. En 2020, le Covid-19 et les confinements successifs dans notre pays ont mis à rude épreuve la santé mentale de la population, et d’autant plus les publics déjà vulnérables avant la pandémie. En explorant la santé mentale au travers de la dépression, que peut apporter une étude d’éducation permanente féministe et intersectionnelle du phénomène ?
Dans une première partie, nous tenterons de répondre à ces premières questions : qu’est-ce que la dépression ? Quelle ampleur ? Qui est touché·e et comment ? Dans une seconde partie, nous examinerons les facteurs sociologiques qui peuvent expliquer les chiffres et certains constats, particulièrement chez les femmes. Des encadrés ponctueront la lecture afin d’amener plus de nuances à la réalité, et des précisions à nos réflexions.