Analyse réalisée par Eloïse Malcourant
26 ans après le vote de la loi Lallemand-Michielsens dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse en Belgique, les centres de planning familial peinent à trouver des médecins pour leurs consultations médicales/gynécologiques mais surtout pour pratiquer des IVG. Cette pénurie est d’autant plus inquiétante qu’à l’heure actuelle, trois avortements sur quatre se pratiquent en contexte extrahospitalier. L’accroissement de l’insuffisance de médecins aurait de nombreuses répercussions sur les femmes désirant interrompre leur grossesse. Elles seraient par exemple, contraintes de recourir à des réseaux clandestins d’avortements, non-médicalisés et donc dangereux pour leur santé ou elles seraient dans l’obligation de parcourir des distances géographiques importantes afin d’avorter.
Le travail qui est effectué par les médecins travaillant en contexte extrahospitalier, médecins pratiquant ou non l’IVG, semble peu connu et peu valorisé. Ce métier comporte de nombreuses particularités : horaires fixes, consultations variées, travail en équipe pluridisciplinaire, suivi personnalisé du/de la patient-e. Par cette analyse, nous souhaitons notamment montrer en quoi consiste concrètement le quotidien des médecins en centre de planning familial.
Lire l’analyse complète publiée en novembre 2016 : analyse2016-La-medecine-en centre-de-planning-familial