Un communiqué de Solidaris
Il aura fallu une crise sanitaire d’une ampleur inattendue pour que l’on s’en souvienne tou·te·s : la santé est notre bien le plus précieux. Passé cette crise, que reste-t-il de nos applaudissements, que reste-t-il de notre soutien ? Qu’en est-il de notre santé pour demain ? Aujourd’hui nous ne souhaitons pas qu’elle soit une variable d’ajustements budgétaires dans les programmes des différents partis politiques, mais un enjeu majeur. Nous voulons des preuves que nos inquiétudes ont été entendues, des preuves que notre santé compte, des preuves que nous pourrons tou·te·s demain être soigné·e·s dans les meilleures conditions. C’est pour cela que nous nous mobilisons, que nous nous réunissons, que nous vous demandons de signer, pour que notre voix soit entendue et écoutée, parce que nous restons solidaires pour que la santé compte.
Si pour vous aussi la santé doit être une priorité, interpellez avec nous les partis politiques en signant la pétition sur http://www.restonssolidaires.be
Continuons à nous mobiliser pour des soins de santé de qualité accessibles à tou·te·s !
Les femmes, oubliées de la santé
Dès le début de la pandémie, les femmes ont été en première ligne pour affronter la crise sanitaire (personnel soignant, aide-ménagère, travailleuse sociale, psychologue…) alors que le système de santé belge continue de les pénaliser en ne prenant pas véritablement en compte leur bien-être physique et mental. De manière générale, les femmes souffrent plus souvent de la précarité et sont donc plus susceptibles de reporter les rendez-vous médicaux par manque de moyens ou de temps. La médecine occidentale actuelle est encore parfois sexiste. Par conséquent, les symptômes physiques et mentaux des femmes sont encore mal considérés en étant minimisés ou mal évalués dans certaines situations : saviez-vous que ce sont les femmes qui sont les premières victimes des maladies cardio-vasculaires ? De plus, les pathologies qui leur sont propres – comme l’endométriose – font bien souvent l’objet de retard de diagnostic ou d’errance médicale. L’existence des femmes est aussi jalonnée de prescriptions de médicaments parfois excessives. Aux FPS, nous militons pour une approche médicale genrée et plus égalitaire.
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