Analyse réalisée par Julie Gillet
Dans notre précédente analyse « De si jolies sportives : quand les médias peinent à se distancier des stéréotypes », nous avions constaté que le milieu sportif restait largement fréquenté par les hommes. Par exemple, en Fédération Wallonie-Bruxelles, 70% des affiliés à des clubs sportifs sont des garçons, tandis que le dernier Eurobaromètre nous montre que, d’une manière générale, les jeunes hommes sont nettement plus enclins que les jeunes femmes à faire de l’exercice ou à pratiquer un sport de façon régulière (74 % contre 55 %).
Dans cette analyse, nous nous pencherons sur les différents stéréotypes qui entourent le sport féminin, qui peuvent dissuader ou décourager certaines femmes de faire du sport. Quel est le rôle de la femme au sein de la structure familiale, qui peut avoir des conséquences négatives sur leur implication dans des clubs sportifs ? Les dernières statistiques et indicateurs de genre de l’Institut pour l’Egalité entre les femmes et les hommes, parus en 2011, révèlent qu’en présence de jeunes enfants, les femmes consacrent en moyenne 13 heures par semaine aux soins et à l’éducation des enfants, contre 5 heures pour les hommes. Il est donc probable que les femmes éprouvent davantage de difficultés à « trouver le temps » pour une pratique sportive.
Afin de vérifier cette hypothèse et de mieux cerner et comprendre les stéréotypes sur les pratiques sportives féminines, nous avons rencontré cinq femmes. Nous les avons interrogées sur leur ressenti et leur expérience personnelle, en tant que sportive amatrice. Avec elles, nous avons émis des propositions visant à encourager les pratiques sportives féminines.
Lire l’analyse complète publiée en novembre 2016 : analyse2016-A vos marques