Analyse réalisée par Sandra Roubin
En cette période éminemment sportive, marquée par l’Euro, les Jeux Olympiques et le tour de France, les Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS) ont décidé de se pencher sur des questions relatives aux femmes et au sport, domaine dans lequel persistent de nombreuses inégalités entre les sexes.
Si l’on ne peut que saluer l’augmentation du nombre de sportives depuis quelques décennies ainsi que la diversification de leurs activités, l’on doit toutefois mettre en exergue le long chemin qu’il reste à parcourir vers l’égalité : les femmes pratiquent toujours moins de sport que les hommes (la profession, les revenus et surtout le niveau d’études étant particulièrement porteurs d’inégalités prononcées entre les femmes) ; elles sont victimes de sexisme et de discriminations (elles perçoivent par exemple des salaires et des prix beaucoup plus bas, sont sous-représentées dans les instances de décision sportive et ont une couverture médiatique minime par rapport à celles des hommes, ainsi que caricaturale) ; elles sont majoritaires dans quelques fédérations sportives seulement, largement étiquetées féminines (gymnastique, danse, patinage) ; etc.
Nombre de ces questions ont été abordées dans une analyse précédente des FPS – « Le sport, une machine à stéréotypes ? » de 2012. Aujourd’hui, nous avons choisi d’aborder spécifiquement le thème de la non-mixité dans les compétitions sportives. Pourquoi cette volonté quasi omniprésente de séparer les hommes et les femmes – dès leur adolescence – dans leurs pratiques sportives ? Quels sont les enjeux qui y sont relatifs ? Voilà les questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de cette analyse.
Lire l’analyse complète publiée en septembre 2016 : analyse2016-sport