Aux FPS, on aime mettre les mains dans le cambouis… ou plutôt, dans les pots de peinture! En collaboration avec PAC Verviers (Présence et Action culturelle) et le collectif 7 e gauche, les FPS Verviers ont participé à la mise en place d’une incroyable fresque à Verviers. On retrace pour vous l’histoire de ce projet haut en couleur !
- 2019 :
Les FPS Verviers organisent des marches exploratoires. Ces marches dans la ville permettent d’identifier les aménagements nécessaires pour favoriser la place des femmes dans l’espace public. Les participantes estiment alors que l’art et les couleurs créent un sentiment de sécurité. Cette envie exprimée par le groupe a été ensuite reprise par PAC Verviers et les FPS Verviers avec l’envie de créer un projet collaboratif et créatif.
- JUIN 2021 :
Un groupe de verviétoises et de son arrondissement, s’est réuni autour du collectif d’artistes 7 e gauche, de PAC Verviers et des FPS de Verviers pour réfléchir ensemble à ce que cette fresque allait représenter.
Pour le collectif 7 e gauche « De nombreuses pistes ont été évoquées sur les droits des femmes et leur place dans le monde qui les en – toure. Beaucoup d’idées ont émergé, et de nombreux sujets ont été évoqués. L’idée de cette fresque a été de parvenir à synthétiser toute cette réflexion afin de pouvoir la traduire ensuite en une image générale et collective. »
- 2 AVRIL 2022 :
Après de nombreuses heures sur le chantier, la fresque « acrobates » peut enfin être inaugurée en présence notamment de Sarah Schlitz (Secrétaire d’État à l’Égalité des genres) et de Christie Morreale (Ministre wallonne de l’Égalité des chances).
Pour le collectif 7 e gauche « La première image qui saute aux yeux est celle de 5 silhouettes de femmes imbriquées les unes contre les autres. 5 femmes de couleurs différentes, qui tiennent en équilibre comme des “acrobates”. L’envie est de montrer, à travers ces silhouettes, cette sororité, ce soutien que les femmes peuvent s’apporter mutuellement. C’est un jeu d’équilibre qui joue aussi avec les formes du mur et ses contraintes. Lorsque l’on regarde le mur de loin, on peut voir et s’amuser de ce jeu de formes et de couleurs qui apportent de la gaieté à l’entrée de la ville. Ces silhouettes aux corps, aux couleurs et aux coiffures différents invitent à y voir une diversité.
À l’intérieur de ces formes sont illustrées les idées évoquées pendant les ateliers. Des actions de tous les jours, des métiers de femmes, des femmes ensemble, la question du handicap, la sororité, le mouvement “No Bra”, les violences faites aux femmes, le droit de vote, etc. »