Publication des Femmes Prévoyantes Socialistes - Avril 2020
Voir ce mail dans votre navigateur
Durant cette période de crise sanitaire sans précédent, chaque semaine, nous vous présenterons un dossier spécial #confinement-solidaire dans lequel nous décortiquerons une thématique spécifique liée à nos valeurs ainsi qu'à la défense des droits et du bien-être des citoyen·ne·s. Nous vous proposons de lire ou relire nos productions qui, nous l'espérons, alimenteront le débat et la réflexion critique sur notre société. 
Communication du Mouvement
Evénements annulés
En raison des circonstances sanitaires actuelles et des mesures prises par le Gouvernement fédéral, toutes les activités publiques d’éducation permanente du Mouvement des Femmes Prévoyantes Socialistes prévues jusqu’au 19 avril sont annulées. Certaines activités seront reportées à une date ultérieure qui vous sera communiquée en temps voulu.
Les FPS près de chez vous
Nos régionales restent également en contact avec vous et développent une panoplie d'actions solidaires. Pour les soutenir et les rejoindre à distance, n’hésitez pas à les contacter via leurs pages Facebook ou leurs sites. 
Connexion et solidarité
Durant cette période difficile, nous continuons bien sûr notre travail politique et médiatique qui consiste à défendre nos valeurs ainsi que les droits et le bien-être des citoyen·ne·s, qui, dans ce contexte exceptionnel, peuvent être mis à mal : difficulté de conciliation vie privée/professionnelle, augmentation du risque de précarité, accroissement des inégalités sociales…
Contactez-nous !
Les membres de l’équipe du Secrétariat général, sont en télétravail et restent disponibles via leur boîte e-mail professionnelle et leur numéro de téléphone privé. Concernant les demandes d’envoi de publications, celles-ci ne seront pas traitées avant le 19 avril. Toutefois, l’ensemble de nos supports sont téléchargeables en format PDF.
#4 Stéréotypes de genre
Aujourd’hui, les inégalités de genre se marquent d’autant plus, alors que le confinement pénalise les mères de famille monoparentale, mobilise les travailleuses omniprésentes dans le secteur du care ou encore exacerbe la répartition inégalitaire des tâches ménagères.

Les femmes sont en première ligne dans la gestion de l’épidémie, que ce soit sur le terrain ou au sein des foyers. Rappelons qu'elles constituent près de 80% du personnel travaillant en hôpital, ce chiffre monte à 90% concernant les maisons de repos et les crèches. En parallèle, ce sont aussi elles qui répondent massivement aux appels de fabrication de masques. Or, l’investissement massif des femmes dans ces fonctions s’appuie sur des stéréotypes de genre, c’est-à-dire sur des constructions sociales des rôles de chacun.e sur base de leur genre.

Ces constructions confinent les femmes à certains secteurs et les excluent d’autres. Cette socialisation différenciée débute dès l’enfance ; c’est pourquoi la lutte contre les stéréotypes doit s’opérer dès le plus jeune âge pour plus d'égalité entre les femmes et les hommes. 
Aider n'est pas partager : la charge mentale des femmes en couple hétérosexuel

la charge mentale peut être décrite comme le fait d’avoir en permanence dans un coin de la tête la préoccupation des tâches domestiques et éducatives, même dans les moments où on n’est pas en train de les exécuter. Pourquoi les femmes en couple hétérosexuel portent la majeure partie de cette charge mentale et quelles solutions collectives peut-on apporter à ce problème ? ​

en savoir plus
"Miroir magique dis moi..." ou la tyrannie des normes esthétiques

Aujourd’hui, si la lutte contre les clivages liés au sexe et à l’origine sociale et ethnique est bien présente et jouit d’une certaine visibilité, le combat contre les discriminations liées à la taille, au poids ou à la beauté est encore considéré par beaucoup comme futile et reste marginal. Pourtant, imposer une norme de beauté unique, universelle et humainement impossible à atteindre, implique des conséquences négatives voire dangereuses sur les personnes qui s’y réfèrent. 

Si nous pensons, en tant qu’association féministe, que traiter cette question a du sens, c’est parce qu’elle est le fruit d’une construction sociale patriarcale. Comment pourrait-on défendre l’égalité des genres et lutter contre le patriarcat qui l’empêche sans faire preuve d’esprit critique sur le contrôle des corps exercé par ce dernier ?

 
en savoir plus
Et si on changeait les règles ? 
En octobre 2018, nous votions pour les élections communales et provinciales. Pour la première fois, le principe de la tirette était obligatoire. Cette mesure comme d’autres avant elle, permet d’inscrire dans la loi la volonté de tendre vers une égalité entre femmes et hommes en politique. Malheureusement, à côté de cette égalité de droit, l’égalité de fait est loin d’être atteinte…
en savoir plus
Un genre à soi : identité de genre et transidentité

Les penseuses féministes ont avancé le concept de « genre » comme outil pour penser la construction sociale du masculin et du féminin : dans nos sociétés, les êtres humains sont répartis de manière binaire en deux groupes sociaux, les hommes et les femmes. Sur base d’un sexe identifié à la naissance, on attribue à la personne tout un tas de caractéristiques et rôles sociaux qui vont l’enfermer dans une position. Ces rôles sociaux de genre et stéréotypes de genre sont culturels, construits, enseignés aux enfants dès la naissance par la société dans son ensemble. Pourtant, ils sont souvent justifiés comme étant naturels, biologiques. Parler de genre comme construction sociale, c’est pouvoir mettre à jour les mécanismes de domination, décrypter les hiérarchies et ouvrir la possibilité pour chacun·e de se définir et se vivre hors de ces attributs imposés.

en savoir plus
Le monopole de la parole 
Discuter entre ami-e-s, famille, collègues ou encore avec des inconnu-e-s semble des plus naturels tellement cela est présent dans notre quotidien, cette activité est caractérisée par certaines règles précises. D’après les chercheurs Sacks, Schegloff et Jefferson, la conversation s’organise théoriquement de cette manière : une seule personne parle pour ensuite laisser la place à son interlocutrice/eur. Cependant, dans la pratique, cela en va souvent autrement. Cette analyse se concentre sur les déséquilibres liés aux genres dans la communication orale. Ces inégalités relèvent du « sexisme ordinaire », c’est-à-dire une forme de sexisme banalisé, qu’on ne remarque plus tellement il est ancré dans notre quotidien. 
 
en savoir plus
Féministe et confiné·e

Dans cette première vidéo de féministe et confiné·e,notre collègue Eléonore Stultjens (chargée d'études FPS) vous parle des métiers invisibilisés. Les métiers invisibilisés représentent toute une série de secteurs qui manquent de reconnaissance à la fois sociale et financière par la société dans son ensemble. En ces temps de crise, ces métiers indispensables mérite une plus grande visibilité !
en savoir plus
Facebook
Twitter
Website
Copyright © FPS All rights reserved.

Our mailing address is:
fps@solidaris.be

Want to change how you receive these emails?
You can update your preferences or unsubscribe from this list